Lumières dans la Bible – à la portée de tous

Lumières dans la Bible – à la portée de tous

Aujourd’hui c’est un podcast que nous vous proposons.

Plusieurs fois par semaine, « Lumières dans la Bible » sort 2 tout petits podcasts de 1 et 3 min. Le plus court est la lecture du passage de la Bible et le plus long celui d’une méditation en lien avec ce passage.

Vous pouvez retrouver ce podcast sur les plateformes de téléchargement de musique (Spotify, Deezer …) ou sur le site des frères Dominicains https://lumieres.retraitedanslaville.org/

Bonne écoute sur les chemins du Christ 😉

Prière universelle du 28/08/2022

Prière universelle du 28/08/2022

Seigneur, en cette période de canicule, nous te prions pour toutes les personnes souffrant de faim et de déshydratation. Donne-leur le courage et la force de se battre pour surmonter cette épreuve, mais aussi quelqu’un sur leur route pour les aider.

Seigneur, nous te prions.

Seigneur, cet été, nous avons pu voir des hectares entiers brûler, comme en Gironde par exemple. Pour éviter le plus possible des dégâts humains et environnementaux, nous te confions tous les pompiers qui ont été mobilisés jour et nuit, pour faire le moins de ravages possible. Accompagne-les dans leur mission est leur poursuite de dévouement.

Seigneur, nous te prions.

En ce dernier dimanche avant la rentrée des classes, nous te confions aujourd’hui tous les enfants qui retournent sur les bancs de l’école.

Accompagne-les afin qu’ils puissent tout au long de cette année, continuer à croire en toi tout en faisant leurs études. Nous te confions aussi tout le corps enseignant, donne-leur la santé pour qu’il puisse accompagner et instruire les petits comme les plus grands cette année.

Seigneur, nous te prions.

Enfin, en cette dernière messe du père Rémi, prions pour lui, afin qu’il puisse accompagner sa prochaine paroisse comme il l’a très bien fait pour nous. Soutiens-le dans sa mission en France pour qu’il puisse rentrer chez lui dans les meilleures conditions.

Seigneur, nous te prions.

La Prière Universelle (la PU)

La Prière Universelle (la PU)

Certains font des choses très longues et très compliquées pour cette prière qui conclue la « Liturgie de la Parole ». Il est possible de s’inspirer des textes du jour, mais cela n’a aucune obligation ! C’est même presque du « sur plus » et c’est dommage !

La PU a entre 3 et 5 intentions. En faire plus n’a aucun sens !

Les intentions sont plus ou moins normalisées (voir visuel) mais cela reste tout de même assez vaste pour nous laisser libre de nos mouvements. Il est possible de les faire coller au thème général de la messe (ex : dimanche des migrants, messe des malades, messe avec le CCFD, messe des familles …)

En général, s’il y a une 5ᵉ intention, elle est ciblée sur un fait extraordinaire du jour ou de l’actualité (ex : les baptisés du jour, une ville avec laquelle on est jumelée qui a souffert des incendies …)

Récapitulatif sur la PU
Visite aux malades

Visite aux malades

Si vous apprenez qu’une personne est hospitalisée que ce soit à l’hôpital ou à domicile. Il est important qu’elle sache, ainsi que sa famille, que l’Église et la communauté paroissiale ne l’abandonnent pas.

À l’hôpital

Si la personne souhaite recevoir la visite d’un membre de l’aumônerie catholique de l’hôpital il suffit d’en exprimer la demande auprès de l’infirmière du service. Cette personne transmettra la demande au service de l’aumônerie.

Un aumônier (laïc ou religieux) viendra alors auprès du patient. En cas de demande du sacrement des malades, un prêtre sera appelé.

À domicile

Si la personne souhaite recevoir la visite d’un membre du Service Évangélique des Malades (SEM) passe vous amener la communion. En cas de demande du sacrement des malades, un prêtre sera appelé.

Votre curé de Soisy / Andilly

Hommage au Père Pierre CALLEWAERT

Hommage au Père Pierre CALLEWAERT

Il s’agit de l’hommage adressé au nom des artistes, destiné à être lu lors de la messe du 21 octobre .

Pierre, tu étais un homme d’engagement qui vivait passionnément ta foi et ta peinture. Le hasard t’a fait naître dans la maison d’une peintre, Nelly Hacquard. Tout enfant, tu as pu voir ses travaux sur papier, toile et porcelaine, et tu l’entendais dire son admiration pour les œuvres de Millet telles que l’Angélus ou les Glaneuses, œuvres qui nous paraissent aujourd’hui un peu fanées ; mais van Gogh, par exemple, était aussi de leurs admirateurs, témoignage du passage d’un art académique à un art moderne. Chez Nelly Hacquart, tu as pu aussi, et c’est peut-être le plus important dans cette transmission, toucher les outils du peintre et prendre en mains ses pastels, ses sanguines et ses tubes. C’est dans ce milieu qu’à l’âge de dix ans tu as rencontré Maurice Utrillo, peintre renommé de l’école de Paris, auquel tu t’adressas avec un « Bonjour, Maître ! ». Il te répondit en s’effaçant lui-même pour se présenter comme le « fils de Suzanne Valadon, peintre de grand génie ». La peinture d’Utrillo fut une révélation et, au-delà des frontières entre figuratif et abstrait qui semblent séparer vos œuvres, tu en tiras une grande leçon : parlant d’Utrillo, tu as décrit (je cite) « des blancs lumineux, des bleus incopiables ; ses couleurs m’éblouissent ». Bien des années après, tu as organisé une exposition Utrillo au milieu des H.L.M. de Montigny-lès-Cormeilles, avec le soutien de Robert Hue qui en était le maire. Tu y exposeras toi-même plus tard, et c’est ce même éblouissement devant les couleurs auquel ton œuvre nous convie à son tour aujourd’hui.

            D’autres rencontres et d’autres artistes ont influencé ta trajectoire. Ainsi de Lucie Valore, l’épouse d’Utrillo, de Carboneil, de Frediksen ou de Chaissac, ce maître de l’art brut dont tu as retenu une leçon de liberté où les contraintes de déférence à la tradition sont abolies. Ton expérience la plus personnelle t’est venue de ton travail parallèle avec Bernard Coutant. Coutant était un camarade de séminaire, qui comme toi devint prêtre. Vous aviez l’un et l’autre des convictions affirmées, disons que la souplesse de caractère n’était pas votre qualité première et, aujourd’hui, on vous qualifierait de rebelles. Dans le domaine de l’Eglise, nombreux ont été les paroissiens assez proches de toi pour que tu leur confies ton regret que les promesses de Vatican II n’aient pas toutes été tenues et que les réformes engagées aient été trop timorées à ton goût. De même pour l’art et la peinture, où tu souhaitais aussi une forme de radicalité : le relatif immobilisme des goûts et des normes en matière d’art sacré t’irrite, et toute ton œuvre témoigne d’un combat pour les faire évoluer.

            Pierre, ta peinture est souvent d’inspiration religieuse : les œuvres réunies en cette église, qui est la tienne, le manifestent comme elles témoignent aussi de la force et de la particularité de ta peinture. Cette singularité peut dérouter les fidèles attachés à des images plus traditionnelles. Regardons ainsi le chemin de croix que tu as accroché : il n’a plus la valeur illustrative des chemins de croix conventionnels, qui étaient des représentations à but didactique à une époque où le livre et l’image étaient rares. Dans ton chemin de croix, le récit factuel des Évangiles s’estompe et les diverses stations sont l’expression de la plus grande douleur menant à la plus grande espérance. Pour interpréter cette œuvre et bien d’autres, il nous faut admettre que la peinture possède une autonomie propre en tant que domaine de recherches formelles. Dans tes tableaux de tous formats, accrochés tantôt en carré et tantôt en losange, dans tes oriflammes, dans ton travail sur la matière picturale qui va de l’épaisseur à la dégoulinade, de l’attention au détail à la marge laissée à l’aléatoire, du trait à l’exploration de formes non cernées, dans ta palette et dans ton nuancier de couleurs, tu cherchais et tu innovais. Tu as rencontré la reconnaissance des milieux artistiques. Plusieurs artistes ici présents ont exposé avec toi, d’autres dans cette assemblée ont organisé certaines de tes expositions dans des lieux divers, allant d’églises à des espaces dédiés à l’art contemporain. Je lis sur le blog d’une artiste ce passage, qui témoigne aussi de ta grande liberté comme peintre : « Pierre aimait à jouer avec la matière et les éléments. Étalant ses couleurs sur des planches de bois, parfois des toiles, il les exposait au temps, en hiver comme en été, qu’il gèle, qu’il pleuve ou que le soleil brûle jusqu’à ce que l’œuvre se révèle. J’ai trimballé les œuvres de Pierre dans pas mal d’expositions, d’Ile-de-France jusqu’en Andorre » ; et de citer une série de lieux. Parmi toutes ces expositions, je sais que tu étais particulièrement touché par celles organisées à l’orangerie de Soisy, parce qu’elles manifestent l’attention et l’intérêt que te portent tes concitoyens les plus proches, ou au Boisquillon, lieu qui t’a toujours accueilli à bras ouverts. Tous les visiteurs se souviennent aussi de l’exposition à l’église de Groslay ou à l’abbaye de Bonport, où furent accrochées un grand nombre d’oriflammes et de toiles. Car tu travaillais beaucoup et, jusqu’à ces derniers mois, tu as continué dans ton atelier, à quelques pas d’ici, à explorer les possibilités de la peinture et de ses extensions.

            Dans les courtes lettres que tu adressais à tes amis et dans les titres de tes tableaux, tu calligraphiais en lettres géantes et dansantes. Assez souvent toutefois, tu choisissais d’écarter un titre afin de ne pas enfermer l’interprétation dans un cadre prédéterminé. Aussi, sans nécessairement connaître ou partager le sens mystique qui avait inspiré une œuvre, peut-on en partager l’allégresse : ton œuvre se lit alors comme un hymne à la création et l’interjection de Marie de Magdala quand elle reconnaît le Maître (« Rabbouni ! ») devient un éblouissement à valeur universelle devant les forces de la vie. Cette prodigalité si sensible dans tes tableaux, tu l’étendais aux rapports humains. Rien d’étonnant donc à ce qu’un réseau d’amis se soit constitué autour de toi, où chacun rendait en services et en affection une part de ce qu’il avait reçu. L’un lui rendait service dans l’usage des nouvelles technologies, et des paroissiennes, des paroissiens, t’ont suivi au cours des années et t’ont entouré lors de ta maladie. 

             Tu as souvent déclaré avoir fait tienne l’injonction du Christ à Pierre : « Avance en eau profonde » et tu appliquais ce commandement tant à la foi qu’à la peinture. En commentant tes tableaux, tu soulignais (je cite) que « la peinture est un acte de parole ». La foi suppose l’adhésion à un corps doctrinal relativement immuable, et une question pour l’Église est d’adapter ce corpus à l’évolution du monde ou, pour citer l’encyclique fondatrice de la doctrine sociale de l’Église à laquelle tu étais si attaché, aux « choses nouvelles » (Rerum Novarum). En matière de peinture, l’innovation est au contraire prisée, même s’il est impossible de se déprendre de tout héritage culturel. Parce que tu es croyant, tu ne vois pas dans la mort physique la fin ultime de l’être. Parce que tu es peintre, l’idée d’une « mort de la peinture » par épuisement de ses capacités d’expression t’est tout aussi étrangère. Dans ta conception de la peinture comme mode d’expression de la foi selon les moyens adaptés à chaque époque, ces deux domaines apparaissaient donc comme distincts, mais liés. Cette unité, nous pensons pouvoir la traduire d’un seul mot : très cher Pierre, ta foi et ta peinture constituent deux faces d’une même aspiration, celle à la Lumière.   


Prière du Père Pierre avec les mots de St Jean.
Avis de recherche – Chantre & musicien de la liturgie

Avis de recherche – Chantre & musicien de la liturgie

Vous aimez chanter ou faire de la musique, vous animez déjà ailleurs ou vous souhaitez apprendre… on vous accueille aussi bien sur Soisy que sur Andilly dans nos équipes d’animation liturgique.

C’est un rôle difficile et humble, mais qui fait vibrer le cœur de chacun des acteurs de la liturgie.

Une question, une peur, une appréhension, venez en parler ou échanger par mail si vous le souhaitez. Nous sommes là pour vous accompagner aussi longtemps que nécessaire !

La Prière Pénitentielle

La Prière Pénitentielle

Cette prière est dans la première partie de la messe. Nous venons de rentrer et nous reconnaissons que nous sommes pécheurs.

Il y a 3 formes :

  • Je confesse à Dieu + Refrain (en français ou en grec)
  • Chant avec strophes + Refrain (en français ou en grec)
  • Intentions de prière+ Refrain (en français ou en grec) –> très peu utilisée, car souvent les intentions ne sont pour la prière pénitentielle
Récapitulatif d’une prière pénitentielle
Prière Universelle du 10/07/2022

Prière Universelle du 10/07/2022

Seigneur,

Tu nous a donné, pendant 5 ans, un très bon berger qui a pris soin de ses brebis et les a guidé dans tes pas.

Appelles des ministres ordonnés et des laïques pour être de bons bergers pour annoncer la Bonne Nouvelle de ton Amour infini.

Seigneur, Entends nos prières

Seigneur,

Des élans de charité fusent dans le monde entier pour aider nos frères et sœurs qui souffrent de la guerre, de la non tolérance ou de la famine.

Guide nos dirigeants politiques, tout autour du globe, pour qu’ils mettent tout en œuvre pour assurer la sécurité et l’épanouissement de tous en toute harmonie en prenant des décisions sages et éclairées.

Seigneur, Entends nos prières

Seigneur,

Tu nous appelles à soulager tous ceux qui souffrent et à les accompagner autant que possible.

Accordes à tous ces accompagnant le courage d’accomplir cette mission et la sérénité personnelle pour que cela ne leur soit pas néfaste comme par exemple beaucoup d’aidant tombent malade à leur tour.

Seigneur, Entends nos prières

Seigneur,

L’année scolaire est terminée.

Permets à tous nos jeunes de paroisse, leurs parents, leurs enseignants et tous leurs accompagnants en pastorale de se reposer et surtout de se ressourcer en ton Fils Bien aimé pendant ce temps estival.

Qu’ils reviennent en forme et surtout nombreux pour continuer à te suivre à la rentrée de septembre.

Seigneur, Entends nos prières

Seigneur,

Nos communautés sont parfois fragiles mais tu nous appelles à nous unir et à n’être qu’une au Corps de ton fils.

Aides nous à développer notre sens du partage et à l’ouverture d’esprit pour accueillir l’autre où il en est au cœur de sa vie avec un parcours qui lui est propre. Donnes nous de savoir nous offrir les uns aux autres dans un acte de fraternité profond et pur.

Seigneur, Entends nos prières

Seigneur, enveloppe-nous tous dans ta lumière

Seigneur, enveloppe-nous tous dans ta lumière,
Que ta lumière, dans tout son éclat,
Nous pénètre jusqu’ au plus profond de nous.
Qu’elle nous indique la direction du chemin d’amour et de paix
Que tu souhaites nous voir prendre et qui conduit vers Toi.
Notre Père qui est aux Cieux,
Que ton nom soit sanctifié,
Que ton règne vienne,
Que ta volonté, ton amour et ta paix
Soient sur la Terre comme ils sont au Ciel.
Donne-nous en permanence,
Par le pain quotidien,
La force du corps et l’énergie nécessaire
Pour rayonner l’amour que tu nous portes,
Pour partager ce trésor de Foi, d’Espérance et d’Amour
Que tu nous confies,
Pour vivre l’humilité, la générosité du pardon et la réconciliation.
Que nous sachions pardonner
Comme Toi tu nous pardonnes.
Pour cela aide-nous à trouver le chemin du pardon et de la réconciliation,
Aide-nous aussi à lutter contre toute tentation
Et délivre-nous du mal passé, présent et à venir
Car à Toi le règne, la puissance et la gloire pour l’éternité.

Amen !

Bernard Hance
Dimanche 8 Novembre 2020 – Homélie

Dimanche 8 Novembre 2020 – Homélie

XXXIIème dimanche du temps ordinaire – Année A

En ce dimanche, la seconde lecture nous parle des défunts. Tout au long de ce mois de novembre, nous les portons dans notre prière. C’était la grande préoccupation des chrétiens de Thessalonique ; il y a eu beaucoup de deuils chez eux. Les membres de cette communauté éprouvent un chagrin que l’espérance de la résurrection semble ne pas transfigurer. Pour dissiper leurs préoccupations et leurs inquiétudes, Paul leur explique que la mort n’est pas un obstacle. Il leur ouvre les yeux sur ce qui se passe après la mort : nous serons pour toujours avec le Seigneur. Il ne s’agit pas d’une vague survie ni d’une réincarnation. Notre espérance en Jésus ressuscité s’enracine dans le témoignage des apôtres qui ont donné leur vie pour lui.

L’Évangile nous indique les conditions à remplir pour entrer avec Jésus dans la gloire céleste. Le Seigneur compare le Royaume des cieux à un groupe de jeunes filles qui se prépare à la célébration des noces. Lui-même se compare à l’époux qui est attendu. Ces jeunes filles doivent veiller pour partager la joie de la fête. Le moment venu, le cortège nuptial devait s’avancer avec des lampes allumées. C’est une manière de dire que nous nous préparons à cette grande rencontre en gardant notre cœur en état d’éveil.

Cette lampe qui doit rester allumée, c’est celle de notre foi et de notre amour. Au jour de notre baptême, nous avons reçu un cadeau extraordinaire. Mais ce cadeau, c’est un peu comme le téléphone portable : il faut le recharger chaque jour, sinon il ne sert plus à rien. Si nous voulons que notre vie porte du fruit, nous avons besoin d’être reliés au Christ. L’huile qui ne doit jamais manquer c’est la prière, la Parole de Dieu, les sacrements. Si nous n’avons pas cette huile, notre lampe s’éteint, notre vie ne porte pas de fruit.

L’histoire de ces jeunes filles prévoyantes et imprévoyantes nous fait penser à une autre parabole de l’Évangile : il s’agit de cet homme prévoyant qui écoute la Parole de Dieu et qui la met en pratique. Il est comparable à un homme qui a bâti sa maison sur le roc et qui ne craint ni le vent ni les torrents. Par contre, l’insensé, l’insouciant qui a construit sur le sable s’expose à la ruine. Au lieu de construire sa vie sur Dieu, il a construit sur des valeurs qui n’en sont pas. Il nous fait penser à celui qui dit : “Quand j’aurai du temps, il faudra que je remette de l’ordre dans ma vie.” Pourquoi remettre à “quand j’aurai du temps” ou à “quand je serai à la retraite ?”

Cet Évangile nous renvoie donc à notre vie : de quel côté sommes-nous ? Des prévoyants ou des insensés ? L’insensé a construit sa vie sur du sable. Il est victime de la folie de celui qui s’oppose à Dieu et qui l’a mis en dehors de sa vie. Il s’est détourné de Dieu. Les sages, les prévoyants sont ceux et celles qui ont choisi de s’installer dans la fidélité. Ils se sont nourris de la Parole de Dieu et des sacrements. Ils se sont donnés du temps pour la prière.

La première lecture est extraite du livre de la Sagesse. Elle nous donne le témoignage d’un croyant qui chante sa foi. À la lumière de l’Évangile, nous comprenons que la Sagesse dont il est question, c’est le Christ lui-même. Il apporte à tous ceux qui le cherchent lumière, joie et espérance. Il illumine notre vie et nous montre le chemin. Le Christ nous rend capables de l’accueillir lorsqu’il se présente dans notre vie. Il se présente chaque jour et nous sommes invités à l’accueillir avec amour et prévenance. Notre foi doit être une recherche, un désir de Dieu, une ouverture de nous-mêmes qui nous remet en route chaque jour.

La liturgie de ce dimanche nous rappelle que c’est l’amour de Dieu qui doit imprégner notre vie. C’est ainsi que nous entretenons notre désir de Dieu et de son Royaume. Cette provision d’huile précieuse nous est offerte chaque dimanche à la messe. La Parole de Dieu et l’Eucharistie sont une nourriture qui nous permet de rester en état de veille. C’est chaque jour que le Seigneur vient à notre rencontre pour nous modeler à son image. En ce jour, nous le supplions : “Toi qui es Lumière, Toi qui es l’Amour, mets en nos ténèbres ton Esprit d’amour”.

A M E N

Père Henri