Lundi 15 août 2022 – Homélie

Lundi 15 août 2022 – Homélie

Assomption

« De Marie qu’on publie et la gloire et les grandeurs. Amen ! Qu’on l’honore, qu’on l’implore, qu’elle règne sur nos cœurs. » C’est, avec l’inspiration que nous donnent ces mots, que nous voulons célébrer dignement la Vierge Marie, Mère de notre Seigneur Jésus Christ, en son assomption, en sa montée au ciel de Dieu. Montée au ciel, assumée par Dieu qui lui a donné de vivre et de réaliser sa sainte volonté sur terre, nous croyons que Marie attend de nous que nous puissions la publier, comme toutes ces générations qui ont bien su le faire, l’honorer, l’implorer et la laisser régner sur nos cœurs. N’est-ce pas là tout un programme qui déroule le plan de l’assomption de la Vierge Marie ? En effet, autant Marie est assumée par Dieu, autant nous devons l’assumer, nous ses enfants.

Pour mener à bien cette belle perspective de publier de Marie sa gloire (valeur) et ses grandeurs, nous faisons écho à la vision que Saint Jean a eu dans le livre de l’Apocalypse, la concernant. De Marie, nous ne nous contentons pas seulement d’enseigner qu’elle a eu la joie, comme femme choisie entre toutes les femmes, de mettre au monde un fils qui est le berger de toutes les nations, les conduisant avec un sceptre de fer. Nous faisons mieux et plus, en publiant les circonstances dans lesquelles elle est parvenue à réaliser le salut, la puissance et le règne de notre Dieu et donc le pouvoir de son Christ. En effet, Marie, nous la publions en ce qu’elle a connu les douleurs et la torture d’un enfantement, qu’elle a su protéger son fils contre les assauts de l’ennemi, afin que le plan de salut de Dieu s’accomplisse.

Après avoir publié notre Maman Marie, en si peu mais grandes choses, nous voulons l’honorer, autrement dit lui rendre l’honneur qui lui est dû. Marie, nous l’assumons ; Dieu l’assume, parce qu’elle s’est assumée comme une femme, choisie entre toutes les femmes, qui appartient à Dieu et dont le cœur ne battait que pour Dieu à qui elle a dit son fiat, son consentement à le suivre dans le projet de salut des nations. D’ailleurs, l’Apôtre Paul nous enseigne que Dieu honore la vierge Marie en lui donnant de recevoir la vie puisque, après le christ, cette vie donnée revient à ceux qui appartiennent au Christ, parmi lesquels donc Marie. Nous assumons qu’elle est dans la pleine vie de Dieu puisqu’elle est honorée comme celle qui s’est totalement dévouée à Dieu, celle qui a cru à l’accomplissement des paroles qui lui furent dites de la part de Dieu.

Enfin, nous l’implorons et voulons qu’elle règne sur nos cœurs. Malgré notre publicité et notre hommage honorifique à la Vierge Marie, nul d’entre nous ne la proclame déesse. Nous la plaçons à la place qui lui est donnée. Ainsi nous l’implorons en tant que le Seigneur a fait pour elle des merveilles, qu’il s’est penché sur la servante qu’elle est. Nous l’implorons car elle a un cœur aimant qui sait se plier aux demandes de ses enfants pour les présenter, à son tour, à son Fils.

Nous ne publions pas pour oublier. Nous n’honorons pas pour ensuite déshonorer. Nous n’implorons pas pour, par la suite, refuser d’être fidèle. Nous sommes de ceux qui aiment Marie parce qu’en son cœur elle a aimé son Fils et lui a appartenu comme disciple et servante. Elle règne dans nos cœurs car en nos cœurs, règne le Christ. Elle règne sur nos cœurs, car nous ne pouvons pas ne pas aimer celle qui a porté, en son sein, notre Sauveur. Elle règne dans nos cœurs car tout simplement elle est Marie, et nous l’assumons.

Père Vivien

Dimanche 31 juillet 2022 – Homélie

Dimanche 31 juillet 2022 – Homélie

18ème Dimanche Temps Ordinaire C

Bien-aimés, dans le cadre de notre accroissement spirituel, autrement dit, du développement de notre foi en Dieu, il est juste et bon qu’on se fasse accompagner par notre Jésus Christ. Alors qu’il lui est demandé de trancher sur une affaire de patrimoine, il fait mine, sur un ton interrogatif, de chercher à savoir qui l’a établi juge ou arbitre, comme pour dire qu’il ne s’intéresse pas à ce genre de situation. Pourtant, c’est bien lui qui donne la sentence suivante : « Gardez-vous bien de toute avidité, car la vie de quelqu’un, même dans l’abondance, ne dépend pas de ce qu’il possède. » Nul besoin de vous rappeler que Jésus s’intéresse à l’Homme et à ce que ce dernier vit ou expérimente.

Cette sentence, en mode impératif, interpelle tout homme par rapport à ce dont dépend sa vie. Dans sa prise de parole sur l’homme, Jésus déclare qu’il y a bien des choses dont ne doit pas ou ne devrait pas dépendre la vie d’un homme, même s’il est dans l’abondance ou la réussite après la peine. En effet, sous la plume de l’évangéliste Saint Luc, Jésus laisse entendre ce que l’homme possède certes mais dont ne dépend pas son existence. Si l’homme possède des biens acquis selon ce qu’a apporté son premier bien ; s’il possède du temps pour se reposer et jouir de l’existence, ce n’est pas de cela que dépend sa vie. Si l’homme s’est donné de la peine, si son cœur n’a jamais connu de repos, jusqu’à sa propre réussite, s’il ne s’est pas donné de la peine et pourtant bénéficie des souffrances d’une autre personne, ce n’est pas de cela que dépend sa vie.

On est en droit de se demander ceci : si ce n’est pas de cela que dépend la vie d’un homme, alors qu’il s’est donné de la peine, qu’il ne s’est presque pas reposé, qu’il a souffert, qu’il a voulu profiter de ses jours, de quoi alors dépend-elle la vie d’un homme ? Pour Jésus, c’est clair, la vie d’un homme ne saurait dépendre des biens qu’il possède ou du temps qu’il se donne, d’autant plus qu’un jour ou l’autre, on lui redemandera sa vie. Pour Qohéleth, cela n’est que vanité. Selon le psalmiste, aux yeux de Dieu, mille ans sont comme hier, c’est un jour qui s’en va, une heure dans la nuit, ils les balaie, ce n’est qu’un songe, dès le matin, c’est une herbe changeante, elle fleurit le matin, elle change, le soir, elle est fanée, desséchée.

L’essentiel dont dépend la vie d’un homme se trouve donc ailleurs. S’il sait que ses jours sont comptés, qu’on peut lui redemander sa vie à n’importe quel moment et qu’en définitive, rien ne dépend vraiment de lui, il a ceci qu’il lui reste à faire. D’abord, il lui faut se laisser instruire de la vraie mesure des jours qu’il a sur terre. Ensuite, il n’a qu’à prier le Seigneur de le rassasier chaque matin de son amour. Enfin, puisse-t-il amasser, car cela est nécessaire, mais en vue de Dieu, et se renouveler sans cesse par rapport à ce qui est juste et bon en ce monde.

Amen.

Père Vivien

Seigneur, enveloppe-nous tous dans ta lumière

Seigneur, enveloppe-nous tous dans ta lumière,
Que ta lumière, dans tout son éclat,
Nous pénètre jusqu’ au plus profond de nous.
Qu’elle nous indique la direction du chemin d’amour et de paix
Que tu souhaites nous voir prendre et qui conduit vers Toi.
Notre Père qui est aux Cieux,
Que ton nom soit sanctifié,
Que ton règne vienne,
Que ta volonté, ton amour et ta paix
Soient sur la Terre comme ils sont au Ciel.
Donne-nous en permanence,
Par le pain quotidien,
La force du corps et l’énergie nécessaire
Pour rayonner l’amour que tu nous portes,
Pour partager ce trésor de Foi, d’Espérance et d’Amour
Que tu nous confies,
Pour vivre l’humilité, la générosité du pardon et la réconciliation.
Que nous sachions pardonner
Comme Toi tu nous pardonnes.
Pour cela aide-nous à trouver le chemin du pardon et de la réconciliation,
Aide-nous aussi à lutter contre toute tentation
Et délivre-nous du mal passé, présent et à venir
Car à Toi le règne, la puissance et la gloire pour l’éternité.

Amen !

Bernard Hance
Dimanche 5 juillet 2020 – Homélie

Dimanche 5 juillet 2020 – Homélie

XIVème dimanche du temps ordinaire – Année A

« Venez à moi, vous tous qui peinez sous le fardeau. Devenez mes disciples car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos. »

Frères et sœurs, dimanche dernier le Christ nous invitait à être accueillants, à vivre l’hospitalité avec nos frères, à le préférer à tout, en faisant le choix pour le suivre dans la confiance malgré les épreuves de la vie.

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Dimanche 21 Juin 2020 – Homélie

Dimanche 21 Juin 2020 – Homélie

XIIème dimanche du temps ordinaire – Année A

« Ne craigniez pas, celui qui se prononcera pour moi devant les hommes, je me prononcerai pour lui devant mon Père. »

Frères et sœurs, après les festivités de Pâques, de l’Ascension, de la Pentecôte, de la Sainte Trinité, et du Saint Sacrement, nous entamons par ce douzième dimanche le temps ordinaire qui nous conduira jusqu’au dimanche du Christ Roi de l’Univers. Il s’agira pour nous durant ce temps ordinaire, de mettre en lumière ce que nous avons vécu de beau et de grand lors de ces grandes célébrations festives. Ainsi en ce douzième dimanche, les textes nous invitent à affronter ce monde sans peur. Ne craignez pas , nous dit Jésus, que notre foi soit ferme, notre espérance lucide, et notre charité généreuse. Ce courage et cette fermeté, le prophète Jérémie en a fait l’expérience : nous l’avons entendu dans la première lecture, car malgré l’hostilité de ces contemporains, il garde confiance en Dieu car le Seigneur est avec lui.

En effet frères et sœurs, nous vivons  dans un monde instable et chaotique : bouleversements politiques, économiques et familiaux, conflits de toutes sortes, violences et troubles que nous constatons actuellement. On a l’impression que l’esprit du mal est au travail et qu’il cherche à tout entraîner dans son sillage. Alors on est pris par la peur, l’angoisse, le découragement, on voudrait fuir ce monde, on voudrait devenir sourd à toutes ces nouvelles qui nous bousculent. Et Jésus, dans l’évangile que nous venons d’entendre, prévenait ses disciples de cette peur en leur disant de ne pas avoir peur devant les obstacles et des persécutions qui surviendraient. Il nous dit et redit à nous aujourd’hui :  « N’ayez pas peur, ne craignez pas, soyez sans crainte comme au jour de la tempête sur le lac de Tibériade. » « Pourquoi avez-vous peur ? Je suis avec vous », comme Dieu le disait à Jérémie dans la première lecture.

Oui, notre monde avec ses imprévus et ses drames, notre monde qui est travaillé par l’esprit du mal, notre monde qui semble à la dérive, il ne faut pas en avoir peur, il ne faut pas fuir, il nous faut au contraire l’affronter avec amour comme Jésus lui-même l’a affronté en son temps. Accepter de témoigner de Jésus, de le reconnaître, de se prononcer pour lui devant les hommes et devant ce monde, malgré les difficultés rencontrées et même les oppositions sur le chemin de notre foi.

Oui, Jésus n’a pas peur de fréquenter les gens de son époque, les malades et les lépreux dont tout le monde s’écartait, les pharisiens qui lui tendaient des pièges, les pécheurs et les démoniaques dont on avait peur. Il nous invite, durant cette période de pandémie, à ne pas avoir peur de tendre la main à toute personne pour remplir notre mission de baptisés, comme lui n’avait pas peur de fonder son Eglise, tout en sachant qu’elle serait persécutée comme Jérémie et tous les prophètes l’avaient été jadis. Nous aussi à la suite de notre maître Jésus, il nous faut affronter ce monde d’aujourd’hui avec une foi courageuse, une foi confiante et optimiste, une foi lucide, une foi aimante, surtout en ce moment de pandémie, en nous engageant au service de nos frères.

Oui, Jésus a vécu dans la turbulence de son époque, il est toujours avec nous pour nous aider à vivre dans la turbulence que nous traversons par cette pandémie. Il ne veut pas nous retirer du monde, mais nous garder du mal. Pour cela il nous invite à réagir avec une foi virile et courageuse. Oui frères et sœurs, ne rêvons pas d’un monde ici-bas où il n’y aurait plus de drames ni de violence, de maladies, mais faisons face avec courage dans la solidarité et l’amour avec nos frères. Nous le savons en effet, au plus fort de nos difficultés, surtout en ce moment de pandémie, notre foi nous dit que Dieu est toujours plus proche de nous et Jésus nous dit cela d’une manière plaisante : « Voyez tous les moineaux, Dieu veille sur eux, à plus forte raison votre Père du ciel veille-t-il sur vous, car vous valez à ses yeux bien plus que tous les moineaux du monde, et pas un cheveu de votre tête ne tombera. »

Alors frères et sœurs, n’avons-nous pas peur, même devant l’esprit du mal, car comme Saint Paul le disait dans le deuxième lecture de tout à l’heure : «  Si le péché a abondé dans le monde et envahi la multitude des hommes, la miséricorde de Dieu a surabondé grâce à la résurrection du Christ de telle sorte que la multitude des hommes est déjà sauvée et pardonnée dans le cœur de Dieu. » Alors frères et sœurs, affrontons cette pandémie, ce monde actuel, avec une foi viril et courageuse, une foi confiante et joyeuse, une foi lucide. Ce monde, ne le fuyons pas car le Seigneur nous y a plantés pour que nous produisions du fruit. Affrontons-le en même temps avec amour, tout en ramant parfois à contre-courant de certaines idées ou opinions parfois contraire à notre foi chrétienne. Demeurons fermes et vivons toujours dans un esprit de service et d’amour, car le Seigneur ne lâche pas ceux qui lui sont attachés. Et Jésus nous dit : «  courage ! J’ai vaincu le monde ; je suis avec vous jusqu’à la fin des temps, et celui qui se déclarera pour moi devant les hommes, je me déclarerai pour lui devant mon Père. » Soyons les témoins de l’amour et de la charité du Christ pour nos frères, sans peur et sans crainte, aujourd’hui et pour toujours.

A M E N

Dimanche 14 juin 2020 – Homélie

Dimanche 14 juin 2020 – Homélie

Dimanche du Saint Sacrement- Année A

« Moi, je suis le pain vivant, qui est descendu du ciel. Si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement. Le pain que je donne, c’est ma chair donnée pour la vie du monde. »

Frères et sœurs, la fête que nous célébrons en ce jour marque la fin des festivités de Pâques : fête du corps et du sang du Christ, communément appelée le Saint Sacrement, rendant présent le Christ sous les espèces du pain et du vin, en son corps et son sang donnés pour la vie du monde, en particulier pour ceux qui croient en lui comme nous qui sommes rassemblés en ce jour. Nous célébrons le sacrement de la présence du Christ. L’Eglise nous invite à considérer l’Eucharistie comme source et sommet de notre foi chrétienne où le christ se donne à nous comme nourriture de nos âmes. « Je suis le pain de la vie, qui mange de ce pain vivra éternellement. » Après avoir célébré dimanche dernier dans une même fête la Sainte Trinité où il nous est révélé que Dieu Trinité Père, Fils et Esprit-Saint n’est pas solitaire, mais communion d’amour, par cette fête du Saint Sacrement nous fêtons la présence réelle du Christ sous les espèces du pain et du vin, en son corps et en sang qui nourrissent et fortifient nos âmes pour nous rendre participants de la vie du Père : « qui mange de ce pain et boit de mon sang aura la vie, ma chair est la vraie nourriture et mon sang est la vraie boisson » nous dit Jésus Christ. Et nous savons, quand Jésus avait prononcé ces paroles, beaucoup de ses disciples l’ont abandonnés. Il se tourne vers ses Apôtres et leur dit : « Et vous, voulez-vous partir aussi ? » Et Pierre de répondre : « A qui irions-nous, tu as les paroles de la vie éternelle. » Oui Jésus, par son corps livré et son sang versé, est pour nous nourriture de vie éternelle.

L’Eucharistie, sacrement de la présence du Christ, source et sommet de notre foi. L’Eucharistie, sacrement de l’amour qui nous unit au Christ. « Qui mange de ce pain vivra par moi.» Ainsi, à la communion, nous venons nous nourrir de cette présence vivante en recevant l’hostie. Ainsi l’Apôtre Paul dira : « le pain que nous rompons n’est-il pas communion au corps du Christ ? » Oui Jésus se rend présent, non seulement dans l’hostie que nous recevons, mais en chacun de nous, car c’est nous-même que Jésus veut transformer par la communion. C’est nous-même qu’il vient remplir de sa présence, c’est nous-même qu’il veut de vrais enfants de Dieu à l’image de ce qu’il est lui-même. « Celui qui mange ma chair et boit mon sang, demeure en moi et moi je demeure en lui. » Alors, frères et sœurs, sommes-nous attentifs à cette présence du Christ qui se donne à nous par son corps livré et son sang versé ? Quelle place accordons-nous à l’Eucharistie ? Durant ce temps de confinement, beaucoup de chrétiens ont exprimé ce manque de recevoir le corps du Christ, car le fait de ne pas communier au corps du Christ a pesé dans leur vie. Ils affirment qu’en recevant le corps du Christ, une force les soutient dans leur foi et le fait de se priver est une souffrance. Ainsi ces chrétiens montrent l’importance de la participation à l’Eucharistie, qui est pour eux un acte d’amour où le Christ se donne comme pain de vie.

En célébrant cette fête du Saint Sacrement en ce jour, interrogeons-nous. Quelle place accordons-nous à la participation à l’Eucharistie ? Nous avons remarqué que cela nous a manqué durant la période de confinement, alors cultivons dans notre vie de foi cet amour de l’Eucharistie où le Christ se donne à nous. Laissons-nous nous remplir de sa vie pour que nous aimions comme lui, pour que nous vivions comme lui dans l’amour et le don de nous-mêmes aux autres, dans l’accueil et le pardon, dans le partage et l’amitié à l’égard de tous. Que l’Eucharistie de cette fête nous fasse entrer dans ce mouvement du don total de l’adoration eucharistique et nous fasse découvrir la présence du Christ au milieu de nous, lui qui est pain vivant donné en nourriture pour la vie éternelle, qui est uni au Père et au Fils pour les siècles des siècles.

A M E N

Dimanche 7 juin 2020 – Homélie

Dimanche 7 juin 2020 – Homélie

Dimanche de la Sainte Trinité, Année A

« Que la grâce de Seigneur Jésus Christ, l’amour du Père et la communion de l’Esprit-Saint soient avec vous tous. »
« Dieu a envoyé son Fils pour que, par lui, le monde soit sauvé. »

Frères et sœurs, avec les Juifs, les musulmans, nous pourrions dire avec tous les hommes, nous proclamons notre foi en un Dieu unique, créateur et maître du monde, mais pour nous chrétiens, éclairés par Jésus Christ Fils de Dieu, nous croyons que ce Dieu unique et créateur est Père, Fils et Esprit-Saint. C’est le mystère de la Sainte Trinité que nous célébrons en ce jour, mystère fondamental de notre foi chrétienne, et je pourrais dire de notre A.D.N, qui nous différencie des autres religions.

Oui, frères et sœurs, il est bon qu’un dimanche dans l’année liturgique soit spécialement consacré à célébrer ce mystère de la Sainte Trinité et surtout à voir comment notre vie de chrétiens, du baptême à la mort, est marquée du sceau de la Sainte Trinité. Oui, la Sainte Trinité est présente dans tous les signes et gestes que nous posons dans notre vie. Aujourd’hui dans une fête commune, nous célébrons Dieu en trois personnes : Père, fils et Saint-Esprit. Il ne s’agit pas que nous croyions en trois Dieu, mais pour nous chrétiens, notre Dieu est communion d’amour du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et cette Trinité fait partie de nos habitudes, car dès notre enfance nous avons appris par nos parents à dire :  « Au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit » et nous concluons certaines prières par : « gloire au Père, au Fils et au Saint-Esprit. »

Les lectures que nous venons d’entendre en ce jour, nous aident à célébrer la Sainte Trinité, car il est question des trois personnes de Dieu dans la lettre de Paul et le mot qui résume la Trinité, c’est l’amour.

L’amour de Dieu pour son peuple, proclamé par Dieu à Moïse, amour de Dieu pour le monde dans l’évangile de Saint Jean. Dieu d’amour présent au milieu de ceux qui s’aiment dans la lettre de Saint Paul. Oui, nous reconnaissons chacune des personnes divines de la Sainte Trinité. Le fils envoyé dans le monde pour révéler son Père, l’Esprit-Saint qui assure la communion entre les croyants, le Père révélé par Jésus Christ qui accompagne et protège non seulement son peuple mais toute la création. Et en chacune de ces personnes, Dieu se dit en termes de tendresse, de communion, de paix et de salut. Oui, la Sainte Trinité est communion d’amour du Père, du Fils et de l’Esprit-Saint. Il est accueil, compatissant, fidèle à jamais. Quelle heureuse coïncidence qu’en ce jour où nous célébrons la Sainte Trinité, nous fêtions nos mères, car les réalités divines d’attention, d’amour fidèle, sont celles dont nous aimons parer nos mères. Oui, la mère est l’image de la Sainte Trinité, car dire ce qu’une mère fait pour son enfant, c’est rappeler ce que Dieu Trinité fait pour nous. Dieu lui-même par le prophète Isaïe dit : « Qu’il nous aime plus qu’une mère. »

Oui, chaque fois que nous avons fait rayonner l’amour, nous célébrons la Sainte Trinité. En célébrant cette famille trinitaire Père, Fils et Esprit-Saint, nous célébrons aussi l’amour maternel qui est comme l’image de l’amour de Dieu pour ses enfants. Exprimons en ce jour de la Sainte Trinité notre reconnaissance pour l’amour dont Dieu Père, Fils et Esprit-Saint nous entoure.

Prions pour toutes les mères, celles qui sont joyeuses et comblées, celles qui souffrent. Prions pour tant d’hommes, de femmes et d’enfants qui n’ont pas, qui n’ont plus ou non jamais eu la grâce de deviner dans le regard aimant de leur mère, un reflet du regard même de Dieu Trinité sur eux. Que Marie, Mère de Dieu, nous aide à donner à notre Église un visage maternel, qu’elle nous aide aussi à proclamer et à imprimer dans notre vie d’homme et de femme, la Sainte Trinité du Dieu Père, Fils et Esprit-Saint, aujourd’hui et pour toujours. Et bonne fête des mères à toutes nos mamans.

A M E N

Chant de Carême – La Passion

Chant de Carême – La Passion

Je vous ai déjà présenté le groupe Hillsong il y a quelques semaines. Mais je ne pouvais pas vous laisser passer à coté de ce chant sur la Passion du Christ.

Ce chant nous emmène tout droit vers Pâques. Ce chant pourra choqué car souvent les chants de Carême et principalement ceux du Vendredi Saint sont tristes. N’oublions jamais de rayonner de la Joie et de l’Amour du Christ. Par sa mort, certes très triste, Il nous a donné un cadeau immense … la Vie Éternelle auprès de Lui ! Et pour cela nous devons le louer tous les jours dans cette Joie qu’Il nous a transmise !

Cheminons encore un peu … vers Pâques !

URL : https://www.youtube.com/watch?v=rS2Mj0XYQeo&t=218s

Tiphaine

Paroles :

La Passion de mon Sauveur
La grâce de notre Dieu
La croix ne laisse aucun doute
Quant à l'ampleur de Son amour

Nos chaînes sont brisées, la mort terrassée
Le sang de Christ a tout payé
C'est par la croix qu'Il nous libère
Oui Sa victoire me donne la vie

C'est Lui qui fut condamné
Quand ma vie fut pardonnée
Portant la mort à ma place
Oui Sa grâce est ma liberté

Nos chaînes sont brisées, la mort terrassée
Le sang de Christ a tout payé
C'est par la croix qu'Il nous libère
Oui Sa victoire me donne la vie

Je donne ma vie afin d'honorer
L'amour de mon Sauveur, mon Rédempteur
L'Agneau immolé, a jamais couronné
Gloire à notre Sauveur, ressuscité
Je donne ma vie afin d'honorer
L'amour de mon Sauveur, mon Rédempteur
L'Agneau immolé, a jamais couronné
Gloire à notre Sauveur, ressuscité
Je donne ma vie afin d'honorer
L'amour de mon Sauveur, mon Rédempteur
L'Agneau immolé, a jamais couronné
Gloire à notre Sauveur, ressuscité!

Nos chaînes sont brisées, la mort terrassée
Le sang de Christ a tout payé
C'est par la croix qu'Il nous libère
Oui Sa victoire me donne la vie
Oui Sa victoire me donne la vie!
Chant de Carême – Relever le faible

Chant de Carême – Relever le faible

Faut il encore présenter Glorious ? Je tiens juste à rappeler que ce ne sont pas de jeunes premiers dans la cours des groupes chrétiens. Ils chantent depuis 20 ans (et oui depuis 2000 … ça ne me rajeunit pas que j’ai écouté leur premier album lors de ma dernière année de lycée !!!) . C’est un groupe lyonnais qui avait, et à toujours, pour but :

« d’écrire des chansons qui éveillent les églises et chaque personne au fait que nous sommes rachetés et appelés dans l’histoire de Dieu ».

https://glorious.fr/

Ils ont écrit un titre tout en douceur sur la force de l’Amour de Dieu. Ce Dieu qui est partout dans ce monde et qui, si on le cherche, ne nous montre que ses merveilles et sa puissance. Ce Dieu peut nous relever de tout si nous nous laissons transpercer par Lui.

URL : https://www.youtube.com/watch?v=XV4zCdemWJM

Tiphaine

Paroles :

Au-delà des océans,
Tu es venu me chercher,
Au-delà de mes tourments,
Ton amour a triomphé,
Montre-moi la splendeur et la beauté qu'il y a
A t'obéir de tout cœur,
A se confier à ta voix !

Tu viens relever le faible,
Tu le prends dans tes bras,
Tu le conduis vers ton Père,
Qui le console ici-bas
Entends le cri de ma prière,
Sois mon secours et ma joie,
Passé de l'ombre à Ta lumière,
J'ai mis mon espoir en toi !

Puisque ma vie passera, en Toi je veux demeurer
Puisque tu triompheras,
Mon cœur en Toi veut s'ancrer
Montre-moi la splendeur et la beauté qu'il y a
A t'obéir de tout cœur,
A se confier à ta voix !

Carême 2020 – Découvrons la miséricorde de Dieu grâce à Ste Thérèse d’Avila

Je mets mon espérance en la miséricorde de Dieu, puisque nul ne l’a pris pour ami sans qu’il l’ait récompensé.

Ste Thérèse d’Avila

Cette femme naît en 1515 en Espagne. Elle reçoit une force mystique qui lui permet de nous communiquer l’Amour de Jésus. Elle lui dévoue sa vie en entrant au couvent. Elle réforme l’Ordre du Carmel. Après sa mort, ses réformes constitueront l’Ordre des Carmes Déchaux. (= une nouvelle branche monastique, et réformée, ordre mendiant, contemplatif et apostolique) Elle est la première femme a être déclarée « Docteur de l’Eglise » (au XXe siècle)

On nous propose de cheminer avec elle tout au long du Carême. Les enregistrements de méditation sont à écouter sur cette page :

https://www.mavocation.org/don-seminaristes/retraites-spirituelles-sur-internet/careme.html