XIIème dimanche du temps Ordinaire – Année A
« Ne craigniez pas, celui qui se prononcera pour moi devant les hommes, je me prononcerai pour lui devant mon Père. »
Chers frères et sœurs, fils et filles bien aimés de Dieu,
Il nous arrive tous de faire l’expérience de Jérémie dans notre fidélité à Dieu. En effet, Jérémie n’en peut plus. Il est épuisé dans son combat pour la cause de Dieu. L’incompréhension de ses contemporains l’inquiète. Et il l’exprime : « J’entends les calomnies de la foule… Tous mes amis guettent mes faux pas.» Nous avions tous à un moment donné de notre histoire été confrontés à cette difficulté de Jérémie. Les appréciations et les critiques des autres ont influencé ou non notre détermination à la suite du Christ. La perte de la foi vient pour la plupart des critiques lancées contre l’Église et qui ébranlent ceux qui accordent de crédit à cette institution. Certains ont certainement fait défection en préférant suivre la logique du monde. Ils ont sacrifié leur vie chrétienne dans la compromission pour un bonheur temporaire et immédiat. Ils ont préféré le monde au détriment de Dieu. D’autre au contraire à l’instar de Jérémie se sont tournés résolument vers le Seigneur dans les moments difficiles. Ils ont préféré crier vers le Seigneur comme dans le psaume responsoriale : « dans ton grand amour, Dieu répond moi ». Leur engagement à la suite du Christ est sans retour et sans détour. A leur crie d’appel, le Seigneur répond. Et voici ce que répond le Seigneur : « ne craignez donc pas ces gens-là »
Chers amis, Jésus nous demande d’opérer un choix : notre environnement ou le projet de Dieu. Il nous invite à nous affranchir de notre environnement que constitue le regard des autres pour nous tourner uniquement vers le regard de Dieu afin de demeurer sur sa trajectoire. Le regard de Dieu ne nous fait pas peur. Qui sont donc en revanche, ces gens que nous craignons ? Qui sont ceux dont nous craignons la critique, la désapprobation ? Qui sont ceux qui pourraient menacer notre vie ? c’est humiliant de le reconnaître, mais nous avons parfois peur de ces personnes qui nous entourent et ne partagent pas la même foi que nous. Mais le Seigneur nous révèle celui qu’il faut craindre. Ce dont tout homme comme Jérémie pouvait avoir peur est la mort, la fin de l’existence terrestre, la séparation de l’âme et du corps. Or la mort est inévitable pour tout homme. Que nous reste-t-il encore à craindre ? La damnation.
A M E N
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